dimanche 20 juillet 2008

La sirène

La sirène sur son rocher a chanté

Un marin à la mer a sauté

Hyptnotisé, par les notes scandée

La douceur des vagues l'a subjugué


Inconscient, comme une épave il coulait

Vers les dunes bleues lentement il s'enfonçait

Mais buvant les notes que la belle lui chantait

Le souffle coupé court, la mélodie le captivait


Au fond de la mer comme un écho d'adieu

La mélodie la plus secrète des temps heureux

Un brin de vie de l'arpège des amoureux

Un brin de mort comme c'était merveilleux


La sirène voyant le pauvre homme euphorique

Ne fit ni une ni deux, et to de go en panique

Plongea du perchoir pour rattraper ce comique

Le pauvre fou mais quelle mouche le pique?


Et sous l'eau les doigts s'entremêlent

Et sous l'eau les voix font du zèle

Bien passé outre cette mer cruelle

Les regards discrets s'interpellent


Et puis l'homme a le souffle coupé

Plus de musique, son coeur s'est arrêté

Il étouffe, il nage mais il est mal barré

La surface est bien loin, oh misère assurée


Et le pauvre gaillard tout à l'envers

Sens une douceur, puis enfin de l'air

Embrassé par la demoiselle de la mer

Et le voilà tout à coup sur la terre


Plus rien autour, il aurait cru rêvé

Il est sur la berge et sourit agayé

Car demain encore le bon marin le sait

Il entendra la sirène chanter

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