lundi 29 septembre 2008

Critique du film "Cours Lola cours"

Pour tous les cinéphiles et amateurs de films étrangers, j’ai ici une suggestion pour vous. L’œuvre de Tom Tyker, Cours Lola cours. Petit bijou du grand écran, ce long métrage réalisé en 1998 est un bel exemple d’innovation cinématographique. Coupé en trois parties, il nous illustrera l’histoire de Lola, une jeune femme qui a vingt minutes pour trouver une importante somme d’argent pour sauver son copain, Manny. Ce film parle du pouvoir du temps et de l’impact que nos choix ont sur la vie de ceux qui nous entourent. Une oeuvre différente, à voir absolument pour sa façon d’être tournée qui se distingue nettement des autres films de par son originalité et son montage réalisé avec finesse.

Ce film présente également plusieurs symboles tout au long de son déroulement. La couleur rouge vive parsème les scènes de plusieurs éléments, comme le téléphone rouge ou encore les cheveux de l’héroïne qui sont tout aussi flamboyants. Les flashbacks aussi sont souvent teintés d’un filtre de cette couleur. Les métaphores sont aussi très présentes. La course contre la montre de Lola à travers Berlin illustre bien la frénésie de notre époque. En fait, le réalisateur a voulu montrer à quel point dans notre société, tout se passe trop rapidement. La musique techno en guise de trame sonore, ajoute d’avantage au rythme étourdissant de la course. Les plans de caméras changent toujours très rapidement pour soutenir la pression et pousser le suspens à son maximum.

Le réalisateur sait jouer avec plusieurs types de montage pour les varier avec ingéniosité. Les retours en arrière sont très fréquents dans ce film coupé en trois alternatives, ce qui fait qu’il ne contient pas une histoire très linéaire, bien au contraire. Autant le film a un rythme rapide, autant que l’auteur le marque parfois d'une lenteur surprenante. Le réalisateur souligne plusieurs scènes de cette façon pour capter l’attention, ce qui apporte par le fait même, un beau contraste avec l’ensemble empressé du film.

Pour terminer, une autre petite touche personnelle, ce film est entrecoupé avec des extraits de dessins animés, qui illustrent Lola, toujours en train de courir. Cela ajoute comme une cerise sur un gâteau, un élément marquant et unique au long métrage allemand qui s’est mérité plusieurs prix pour meilleurs acteurs et meilleur film.

En conclusion, ce film est à ajouter à sa culture cinématographique si on veut voir quelque chose qui sort de l’ordinaire et fait réfléchir sur l’impact de nos choix. Sa façon d’être monté, m’a fait penser un peu au film Mémento, pour l’originalité dont il a été pensé. Quoi qu’il en soit, il restera pour moi un coup de cœur à conseiller et à voir absolument.

lundi 22 septembre 2008

À l'aube

La mer et le ciel du bleu au vert se sont entremêlés
Me voilà au soir de l’égarement

Les pleurs et les rires ne sont que bonheur
Me voilà au soir d’une illusion

J’ai la tête en bas et le cœur à l’envers
Me voilà au soir d’une chimère

Un visage survole les dunes de sable d’une oasis
Me voilà au soir d’un mirage

Là où poussent mille et une pensées, un oranger a fleurit
Me voilà au soir d’une folie certaine

Agréable confusion qui me boit tout entière

Me tourne et me retourne à sa manière

Cette façon de vivre qui m'échappe

Car j'ai le coeur qui court et qui dérape

À nouveau je me perds

Mais à quoi ça sert?

mardi 16 septembre 2008

Le mal...

Je ne veux pas devenir comme toi. Toute ridée et décrépie...

À force de chasser, on en vient qu'à devenir proie. Et toi t'es une vraie harpie.

Tu m'as blessée tu m'as hais. Et oh combien de fois j'ai pleuré...

Et pourtant je me suis obstinée

Je ne t'ai jamais hais.

Du moins jusqu'à maintenant, mais là c'est différent. Je me laisse emporter

J'ai envie de justice, de t'y faire goûter

Toi aussi tu mérites d'être châtiée!

Pourquoi est-ce que tu t'acharnes à essayer de me posséder?

Je ne veux pas devenir comme toi

Et pourtant, je me sens haine, dans le froid

J'ai quelque chose qui crie en dedans de moi

Laisses moi partir! Laisses moi partir!

Pourquoi ne m'as tu jamais laissé souffler?

Tu m'a visé en secret

Et toujours criblée

Parce que tu savais qu'il n'y avait que moi pour te voir

Et que personne ne me croirait que tout le monde s'en fout

À quoi bon crier au loup quand il rampe dans les bois?

Je ne veux pas devenir comme toi

J'aurais pu enfin m'éloigner de tes tortures

Et de ton plaisir à me dire "tu vois, t'es une marionnette!"

J'ai beau m'endurcir, pourquoi ne te lasses tu pas?

D'essayer de me tuer, à chacun de mes pas?

Je ne veux pas devenir comme toi

Je ne veux pas devenir comme toi

Je ne veux pas devenir comme toi...

jeudi 11 septembre 2008

Tentation

Tout figea l'espace d'un instant. Plus un bruit autour d'eux, que le faible murmure de leur respiration. La soutenance de deux regards qui se fondent l'un dans l'autre, s'épiant avec tout autant de curiosité que de réserve. Les visages étaient si près, la tension présente, le désir palpable. Qu'il aurait été bon d'attrapper cette bouche d'en face, ces lèvres tremblantes qui criaient à l'union! Les deux être tenus de résister en se rongeant l'intérieur pour ne pas faillir à leur promesse. Une tête qui crie "Stop" un coeur qui crie "Fonce" poussé par la prévision du goût si tendre que ça devait avoir. Un instant, les deux crurent qu'ils allaient céder, se lancer, s'aimer secrètement sans que personne ne le sache mais ces pensées folles qui les obscédaient l'espace d'un instant se heurtèrent pourtant à une inexplicable réalité. Il osa alors seulement briser le silence, la respiration lourde.

-Ce...ce n'est pas une bonne idée...

-Tu as raison...

Machinalement sans rien se dire de plus, il s'étreignir et soupirèrent à l'unisson. Ils avaient surmontés une épreuve dont ils n'avaient pas vraiment envie mais maintenant qu'il s'étaient fondus, le regard caché au creux des bras de l'autre, le sommeil semblait une initiative abordable. À force de se voir aussi régulièrement, cela deviendrait plus difficile encore de résister à l'envie de faire tomber la barrière qu'ils s'étaient mit. Barrière qui s'amincissait d'ailleurs un peu plus à chacune de leur rencontre. Le coeur parfois agit comme un aimant lorsqu'il rencontre un complice avec qui jouer du tambour. Songeant à d'éventuelles autres belles journées, ils gagnèrent les songes pas si loin l'un de l'autre...

lundi 8 septembre 2008

Les dix commandements du bonheur

À rire et faire rire tu apprendras
Rire est capital au bien être de l’être humain, car sans lui on n’est rien. Le rire est la meilleure des thérapies pour rester sain d’esprit et garder le moral quoi qu’il advienne. Et puis, à cœur léger, sourire assuré!

Ta liberté tu préserveras
Dans la vie nous faisons nos choix pour nous avant tout et non pour les autres. Soyez à l’écoute de vous même et ne vous laissez pas marcher dessus. Soyez forts et ne désespérez jamais, parfois c’est difficile de se faire passer avant les autres mais parfois c’est nécessaire à notre survie.

Le ridicule tu ne craindras point
Trop souvent les gens se privent de rire et de s’amuser par peur de ce que les autres pourraient penser d’eux…bullshit! Amusez vous, crier, courrez, batifolez, le seul risque que vous pouvez prendre ce serait de répandre les rires! Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon Sheakspear l’a dit, personne ne s’en sort vivant!

De la musique tu t’inspireras
Rien de tel qu’une thérapie musicale pour se changer les humeurs! Laissez Evanescence de côté et sortez le Bob Marley! Chanter et danser sont facultatifs mais peuvent amplifier l’enthousiasme de la journée de beaucoup! Amusez vous!

De tes besoins tu seras conscient
Respectez vous et communiquez. Les gens ne peuvent pas vous deviner, que ce soit en amitié ou en amour, il est donc indispensable de parler de ce que l’on ressent sans avoir peur des discussions ou des réactions de l’autre. C’est en ne disant rien que tout s’accumule et explose sans qu’on s’y attende, et c’est en ne disant rien que le problème grossit, malheureusement bien souvent sans même que la personne concernée ne s’aperçoive que c’est de sa faute! Apprenez donc à tout dire à mesure!

Tu ne mentiras point
Entre nous, la seule vérité est qu’on a pas besoin de mentir et que tout finit toujours par se savoir. Il existe une manière de tout dire ce que l’on pense sans blesser l’autre. Et puis une petite querelle est beaucoup mieux qu’une méga dispute du à une mentrie qu’on ne voulait pas. Alors soyez donc courageux, ça ne vous sert à rien de mentir. Et puis avec un peu de tact, tout peut se jaser!

Ce que tu as déjà tu apprécieras
Déjà de pouvoir se dire que nous sommes en santé, avec tous nos membres, toute notre tête (ou presque :P) avec une famille, des amis, un toit et que nous sommes dans un pays sans guerre, quand on s’y arrête ça nous fait réaliser que la vie n’est pas si grise! Soyez heureux de ce que vous avez, sachez l’apprécier et en profiter au maximum!

Tu profiteras du temps passé avec toi-même.
Si vous n’êtes pas capable d’apprendre à vous accepter et vous aimez comme vous êtes, il vous sera éternellement difficile d’être heureux et surtout d’aimer quelqu’un d’autre.

Tu apprécieras les petites choses de la vie.
La joie se manifeste souvent par petites doses, petits gestes qu’il faut savoir repérer pour apprécier pleinement. Sachez retenir les beaux moments de votre journée et apprécier chaque jour dignement tel que vous pouvez vous permettre de l’apprécier.


Avec modération du agiras
Il faut savoir penser aux autres mais aussi à soi. Il faut savoir dire les choses mais il existe toujours des mots qui ne blessent pas pour le faire. Sachez être tolérant envers les autres et tenter le plus possible de développer votre tact, cela vous aidera de beaucoup à discuter sans anicroche. Sinon ne soyez pas trop dur envers vous même, l’erreur est humaine et il faut savoir le reconnaître pour être en constante évolution!