lundi 27 octobre 2008

On appelle ça le destin...

Quand je suis allée à la clinique médicale aujourd'hui pour faire signer des papiers à mon médecin, j'ai revue une fille avec qui j'ai passé une partie de mon primaire et de mon secondaire. Le genre de peste qu'on se rappelle toute notre vie tellement elle a su être méchante avec tout le monde. Je pense même que cette fille est celle qui m'a rendue la vie le plus dur à l'école vraiment, toujours sur mon cas!

Tout ça pour dire que je l'ai revue, à la clinique...avec un nouveau né dans les bras. Je n'en revenais pas...

Elle porte toujours ses talons aiguilles et est toujours aussi atriquée qu'elle l'était avant. En fait, elle n'a pas changé d'un poil, ou presque. La seule chose que j'ai vu de différent sur elle, c'est son regard quand nos yeux se sont croisés...un regard qui en disait long...

Je l'avais revue dans l'autobus il y a des mois...quand je l'ai écouté parler, par curiosité, je me suis rendue compte qu'elle était toujours aussi bitch qu'avant...j'imagine que son rôle de nouvelle mère va l'assagir...

C'est fou la vie desfois. Tu fais plein de marde et tu t'en sors toujours, puis PAF! La vie se charge de te faire payer tes comptes. Et tu payes la note plein prix. Je pense qu'elle va grandir avec ce qui l'attend et je lui souhaite qu'elle se porte bien et qu'elle apprenne...

Ma grande-tante avait raison...la vie se charge de te faire comprendre...et moins tu seras à l'écoute, plus les obstacles seront grands...

jeudi 23 octobre 2008

Un gros dilème

Récemment, on m'a confié un très lourd secret. Un secret d'infidélité. Je suis contente qu'on me fasse confiance à ce point même si tromper va contre mes valeurs. C'est difficile de porter ce genre de secret, parce qu'on se sent coupable à son tour de ne pas informer la personne concernée...mais en bonne tombe je ne peux pas rompre ma promesse...

Si j'étais victime dans cette histoire, j'aimerais vraiment qu'on m'en informe, qu'on soit honnête et qu'on m'avoue la faute. Même si ça ferait mal, même si j'aurais de la difficulté à pardonner, je serais bien plus clémente de savoir qu'on m'a dit la vérité tandis que si j'advenais qu'à l'apprendre de moi-même, je serais détruite de l'intérieur et ne pourrait probablement jamais m'en remettre.

L'être aimé pour moi n'a qu'une seule parole à respecter ; s'il en venait qu'à songer à me tromper, il devrait me laisser plutôt que de commettre l'acte. En respectant cette entente, jamais je ne pourrais lui en vouloir d'être parti, parce qu'il aura été franc et ne m'aura jamais trahie. Mais bon...moi, c'est moi...

Dans la religion bouddhiste, il y a deux règles. Ne te fais pas mal et ne fais pas mal aux autres. Et si tu commets l'infidélité, tu dois assumer de porter le fardeau sur tes épaules jusqu'à ta mort et ne jamais recommencer un tel acte pour ne pas de déshonorer d'avantage. En ne disant rien, tu t'empêches de faire du mal à l'être aimé et tu assumes donc de porter ce poid sur tes épaules sans accâbler des gens aimés de celui ci.

Je ne suis évidemment pas d'accord avec cette loi pour la simple et bonne raison que je prône l'honnêteté et que je trouve qu'on doit assumer les conséquences de ses actes, au prix de perdre des gens qu'on aime par nos agissements. Mais très peu de gens sont aussi paladins que moi...

Enfin bref, je reste tombe parce que je l'ai promis mais j'espère de tout coeur que cette personne qui a choisit de suivre les bouddhistes tiendra sa promesse, c'est à dire ne plus jamais recommencer...

Arg, pourquoi me choisir moi pour ce genre de secrets! T_T

mercredi 22 octobre 2008

Témoignage d'un rescapé

La terre désolée était telle qu'on me l'avait décrite...aussi morte que ses habitants...

Nous étions en patrouille pour aller récupérer des conserves dans un entrepot quand c'est arrivé. Je me souviens qu'il pleuvait des cordes, tant et tellement qu'on avait peine à voir la route sur laquelle notre jeep filait...

Nous sommes arrivés au lieu dit et nous nous sommes séparés, trois qui remplissaient leurs sacs de vivres et moi et mon frère qui montaient la garde à l'extérieur, chacun de notre côté. J'étais nerveux, malgré les entraînements auquels on m'avait habitué, car c'était la toute première fois que je me retrouvais réellement en mission sur le terrain. Nos bottes s'enfonçaient dans la boue, le temps était affreux. Je pouvais distinguer sur le sol, des masses informes de débris de bâtiment et de véhicules abandonnés...peut-être même quelques corps morts aussi mais je n'en étais pas certain. Puis j'ai entendu crier au loin. C'était mes collègues. "Des crawlers! Ils sont tout près! Il va falloir se replier, ils sont en train d'encercler le bâtiment!" les trois patrouilleurs revinrent avec le maximum de vivres qu'ils avaient trouvés. Ils chargèrent le coffre et montèrent dans le jeep alors que je m'apperçu de l'absence de mon frère.

Il ne pouvait pas être bien loin, nous étions à peine à quelques lieux! Je couru et me mis à sa recherche, je devais faire vite car je n'avais pas envie de nuire à mes compagnons qui me criaient de me dépêcher. Quand j'apperçu un corps couché sur le sol se lever d'un bond, je dégainai mon arme pour tirer. Mais une chose auquelle je ne m'attendais pas arriva. Je vis le monstre, et ses yeux luminescents me fixèrent à travers la pluie. Je senti alors mon corps se figer. La créature avança lentement vers moi, comme si elle avait tout le temps du monde et moi, immobile, paniqué, je ne pouvais rien y faire! Je n'arrivais pas à soulever mon fusil, ni à m'enfuir, ni à crier...j'étais littéralement prisonnier de mon propre corps.

Sa peau verdâtre, malade, pendante et garnie de plaies rouges aurait eu de quoi donner la nausée à n'importe qui tant elle était dégoutante. Ses yeux aussi lumineux que des phares de voiture me forçaient pourtant à les regarder. Sa mâchoire croche et béante aux dents pourrient ne semblait pas dérangée de la pluie qui l'assaillait au point presque de la noyer d'eau et de salive. Un zombie, un vrai, ici, maintenant, devant moi. Ce monstre allait me dévorer et j'étais impuissant face à mon propre destin, incapable de me défendre comme si j'avais été changé en statue. Pire encore, je ne pouvais même pas détacher mes yeux de ce regard. Le mort-vivant en lâchant de longues plaintes à glacer le sang dans mes veines, marchait résolument dans ma direction. Un pas...deux pas...dix pas...il était maintenant si près de moi!

Je me souviens qu'il se soit penché vers l'arrière en lâchant un grand cri, la gueule grande ouverte, paré à mordre. Et c'est alors que la tête de mon assaillant vola en éclat, sa cervelle éclaboussant la boue d'une couleur écarlate en un bruit horrible de chair molle. Un coup de magnum avait rompu le charme, mon frère était revenu. Il me pointa du doigt l'air grave.

-Non mais t'es fou de t'aventurer tout seul sans expérience?! Ne JAMAIS regarder ces abominations dans les yeux, tu ne sais pas à quel genre tu as affaire...est-ce clair?

J'aquiéscai machinalement trop abasourdi par ce qui venait de se passer. Ce regard qui m'avait hanté, avait faillit être la dernière image que j'aurais pu voir de ma vie. Je secouai alors la tête pour reprendre mes esprits avant de lui demander ;

-Où tu étais? On t'attendait!

-J'ai trouvé une trousse de premier soin au deuxième étage. Ça pourra nous être utile...

Visiblement habitué de ce genre de situation, jamais mon frère ne fit de cas du fait que la mort m'avait frôlé. Il est comme ça, un vrai militaire! Et nous repartirent en jeep vers la ville, notre mission était accomplie. Mais jamais je n'oublierai ce moment ou j'ai regardé la mort en face...

-Marc-

lundi 20 octobre 2008

Soif de burlesque...

La raison pour laquelle j'ai passé trois ans de ma vie en tant que gothique? Je suis une adepte du romantisme...

Le romantisme fait partie intégrale de moi-même. Je ne suis que senti et expériences vécues. Je suis excessive car je respire par le coeur et je vis le présent tel qu'il est, dans toute son intensité sans grain de sel. Je n'y peux rien, j'ai beau essayer de me dompter, l'émotivité me garde aussi instable que le temps. Je suis une rêveuse qui ne demande qu'à être heureuse mais pour cela il me faut ramener les pieds sur terre de temps en temps...pourtant ça n'a tellement rien de tentant...

J'aime la surprise et me meurs de vivre des aventures! Je me surprends à rêver parfois, à des scénarios impossibles. J'aime séduire tout comme j'aimerais être séduite. Les mots doux me manqueraient sur papier, de lire une lettre m'étant adressée, et sourire à ce jour nouveau ou je serai enfin libérée des chaines qui me garde prisonnière de l'ennui. J'aimerais tant que l'on comprenne qui je suis!

Je m'attriste d'un rien et cela me désole. Je me sens faible et incomprise lorsque mes larmes coulent sans raison valable. Mais pleurer n'est qu'une alternative au noeud dans ma gorge qui me pousserait bel et bien à dire ou faire de terribles choses si j'en venais à le dénouer. Je suis hélas, prisonnière de mon propre corps, incapable d'exprimer clairement le pourquoi du comment. Et je lutte sans cesse contre cette prison de chair muette pour parvenir à me dépasser. À quoi bon continuer? Abandonner, c'est le seul moyen d'être assuré de son échec.

Pour moi l'unicité compte. D'ailleurs ce que je vois dans un groupe ce sont des individus uniques. Mes proches font partie de moi et leurs états d'âmes me touche plus que tout. J'assume le fait d'être hypersensible car l'humain me préoccupe beaucoup mais se préoccuperont-ils de moi à mon tour? Je n'ai peut-être pas les bonnes priorités...

dimanche 19 octobre 2008

Envie de mots doux...

-Que se passe t-il petite fleur?

-Je...je l'ignore...

-On ne peut ignorer...il y a toujours une raison...

-Je me sens...vide...

-Vide?

-Oui...vide...comme atteinte...par une sorte de solitude...

-Mais pourtant tu n'es pas seule, je suis là moi...

-Oui mais...tu sais...parfois on peut se sentir seul dans une foule. Simplement parce qu'on est pas avec la personne de qui on s'ennuit...

-Je comprends. Qu'aimerais-tu?

-Je ne sais pas...

-Si tu sais. Quel serait ton souhait?

-Le lire...trouver le matin, au pied de mon lit ou dans ma boîte aux lettre, un message m'étant destiné. Un message qui parle de ce qu'il lui plaira mais qui me serait adressé.

-Et pourquoi donc?

-Comme ça je pourrais le conserver et le relire dans mes moments de solitudes pour éviter de l'embêter avec mes états d'âme. Il a une si jolie plume...son écriture me donne envie de le lire et j'y pense souvent tu sais. J'aimerais beaucoup pouvoir lire quelque chose qu'il me dédierait...

-Allez viens, nous allons marcher...

-Non, je dois partir...

-Mais où?

-J'ai à lui dédier quelque chose à mon tour...

-Encore? Mais ne seras-tu pas déçue s'il ne te dédies rien?

-Je n'en sais rien...

-Si...tu sais...

-Je m'en fous...

vendredi 10 octobre 2008

Voyons toi...

Mais qu'est ce que tu me fais là?!

J'suis tannée de te voir marcher sur des oeufs. C'est pas normal d'écrire autant et d'être aussi pourri pour choisir ses mots! Comment ça se fait que ta gorge se noue à chaque fois que tu veux parler? Et pourquoi quand tu y parviens, tes mots ont une portée telle qu'ils dépassent ce que tu voulais exprimer?

Tu étais fort avant. J'étais fière d'être avec toi. Mais là, tu te laisse faiblir. Je ne t'ai jamais vu dans un si pitoyable état. C'est pas ton genre de te laisser abattre comme ça! Ça commence vraiment à être lourd d'être pris avec toi!

Défocus...tu dois défocusser...mais comment? Et le libre arbitre comment tu fais pour savoir si tu es dans le tord ou si tu as réellement raison? Au fond j'te comprends un peu, c'est pas simple surtout quand on a eu un parcours ou on s'est cassé la gueules une couple de fois...

Prends ton temps. Réfléchis. Tu vois bien que tu n'es plus complètement toi! Tu dois changer ça et arrêter de pleurer, ça ne résoudra rien du tout. Et quoi qu'il arrive, ne me refais pas le coup de la dépression parce que j'te préviens, je m'en vais!