Tout figea l'espace d'un instant. Plus un bruit autour d'eux, que le faible murmure de leur respiration. La soutenance de deux regards qui se fondent l'un dans l'autre, s'épiant avec tout autant de curiosité que de réserve. Les visages étaient si près, la tension présente, le désir palpable. Qu'il aurait été bon d'attrapper cette bouche d'en face, ces lèvres tremblantes qui criaient à l'union! Les deux être tenus de résister en se rongeant l'intérieur pour ne pas faillir à leur promesse. Une tête qui crie "Stop" un coeur qui crie "Fonce" poussé par la prévision du goût si tendre que ça devait avoir. Un instant, les deux crurent qu'ils allaient céder, se lancer, s'aimer secrètement sans que personne ne le sache mais ces pensées folles qui les obscédaient l'espace d'un instant se heurtèrent pourtant à une inexplicable réalité. Il osa alors seulement briser le silence, la respiration lourde.
-Ce...ce n'est pas une bonne idée...
-Tu as raison...
Machinalement sans rien se dire de plus, il s'étreignir et soupirèrent à l'unisson. Ils avaient surmontés une épreuve dont ils n'avaient pas vraiment envie mais maintenant qu'il s'étaient fondus, le regard caché au creux des bras de l'autre, le sommeil semblait une initiative abordable. À force de se voir aussi régulièrement, cela deviendrait plus difficile encore de résister à l'envie de faire tomber la barrière qu'ils s'étaient mit. Barrière qui s'amincissait d'ailleurs un peu plus à chacune de leur rencontre. Le coeur parfois agit comme un aimant lorsqu'il rencontre un complice avec qui jouer du tambour. Songeant à d'éventuelles autres belles journées, ils gagnèrent les songes pas si loin l'un de l'autre...
jeudi 11 septembre 2008
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