lundi 28 avril 2008

Nouvelles lunettes fumées!

Réveil d'une belle nuit de sommeil, enfin sans cauchemard. La nuit a laissée sur ma joue....des empreintes d'oreiller! Preuve ultime que j'ai bien dormi, la face bien callée dans mon lit. Un peu de musique pour me donner du pep et me voilà partie!

Dehors mes nouvelles lunettes fumées me font voir l'extérieur plus ensoleillé que jamais. Il y a comme un halo jaune qui rend tout autour de moi plus éclairé et l'atmosphère plus joyeuse. Le mp3 dans mes oreilles me passe en boucle la tramme sonore de Shrek, et tout à coup mon passé et ses misères semble bien loin derrière. Étrange de voir à quel point j'oublies tout ces temps ci pour fuir la mélancolie. Je devrais peut-être m'y attarder mais d'un autre côté, je me refuse à demeurer dans la tristesse.

L'autobus arrive, zut je vais la manquer! J'accélère le pas, serre mon mp3 dans mes poches et m'élance entre les maisons pour sauter par dessus une clôture, m'inventant ainsi un raccourci. Fiou! Juste à temps! La bus arrive en plein au moment ou je mets le pieds sur le bitume. De justesse, je m'assois sur le siège le plus près, sentant mon coeur battre la chamade.

Je me sens bien. Le jaune dans mes lunettes fumées teinte tout d'un rayon de soleil et tout à coup c'est comme s'il n'y avait plus rien de fade en ce monde. Je souris pour moi-même en me disant que cette journée n'aurait rien de morose...

Je me sens, imperméable à la tristesse aujourd'hui. J'aime, je goûte le soleil par tous les pores de ma peau et me plaît à crier à tue-tête que la vie est belle. Je suis relax, pleine d'énergie et rien ne pourra effacer mon sourire et ce jaune au travers de mes lunettes fumées!

vendredi 25 avril 2008

Le printemps...joie?

Quelle étrangeté de voir que ce printemps ci n'est pas une saison d'amour mais bien de séparation. Les couples se démêlent et les coeurs se brisent partout autour de moi, à croire que le syndicat des cupidons fait des moyens de pression pour obtenir une augmentation de salaire ou je ne sais quoi. Moi-même je n'ai pas échappé à l'assault et me suis heurté à cette manifestation de chérubins assoiffés de sang.

Je dois faire une femme de moi! Rien de tel qu'une petite coupe de cheveux et une séance de magasinage pour empêcher son coeur de rouler dans l'eau! Hé bien non...apparemment...je ne suis pas une vraie femme parce que ça n'a pas changé grand chose. J'ai passé ma soirée avec ma fille pour en discuter, voir pourquoi nos coeurs s'étaient fait consoler par deux personnes que nous aurions bien aimé échanger. La vie et ses sentiments, quelle merde au fond...on est jamais content! Il y a toujours quelque chose pour peter notre bulle!

Ma fille était encore bien plus mal en point que moi. Il faut dire que j'ai l'orgeuil de trois hommes pour ne pas laisser transparaître devant les autres mon émoi. Elle m'a parlé de son homme parfait qui ne voudrait probablement jamais d'elle, et je me suis retrouvée impuissante devant tant de chagrin. Elle m'a alors demandé "Dis moi...pourquoi on a besoin des mecs?" ce à quoi j'ai répondu du tact au tac avec une grande sagesse "Bah tu sais...les poubelles sont lourdes..."

mercredi 23 avril 2008

Le charmeur de serpent

Des bras qui aiment et serrent avec douceur...des doigts d'une main emmêlée dans des cheveux...l'autre qui ose frôler doucement un dos...des rires complices qui font du bien...puis un baiser sur le front tandis qu’elle s'était presque assoupit…la jeune rêveuse ouvrit les yeux et étouffa un petit cri.

La neige froide et blanche tombait tranquillement dans la nuit. En son lit, une jeune fille était étendue, au centre d’un ange creusé par ses jambes et ses frêles bras nus maintenant bleutés par la morsure du froid. Elle ne bougeait pas…elle réfléchissait à pourquoi, des papillons volaient toujours dans son estomac. "Ma peau était si douce qu'il avait dit que c'était un pécher de ses mots presque exactes..." Elle soupira doucement et se cala dans ses draps froids. Voilà deux jours, elle était si sautillante de joie...si près du bonheur absolu qu'elle pouvait presque déjà l'atteindre du bout des doigts. Mais une seule phrase avait suffit à tout dévaster. Elle garda le silence plusieurs minute puis, commença doucement à entammer le refrain de la très connue chanson «Every little thing is gonna be alright… » de Bob Marley comme un baume à sa tristesse. Le genre d’histoire classique, triste mais qui fait quand même toujours mal quand on la vit. Mais si on pouvait s’empêcher d’aimer parfois, les choses seraient tellement plus simples…

Personne autour d’elle. À cette heure, le parc était désert. « Suis-je condamnée à pleurer toute ma vie? À voir mon bonheur s’effondrer à chaque instant où je pense enfin l’avoir trouvé? Ne suis-je pas assez forte pour pouvoir me battre encore? » Elle baissa les yeux vers son poignet, un cœur avec une déchirure en son centre avait été dessiné sur sa peau pâle. Lorsqu’elle avait appris la nouvelle fatidique, tard la nuit passée, elle n’y avait pas cru. Tellement que pour calmer ses pleurs, elle avait inscrit cette marque sur elle, en se disant qu’à l’aube, elle aurait disparu car ce n’était sans doute qu’un mauvais rêve. Mais à son réveil, elle était toujours là, la marque…

C’est alors qu’une voix l’interpella pour la tirer de sa mélancolie solitaire. À la fois rauque et douce, une voix qu’elle connaissait bien. C’était son ami le charmeur de serpent. Il savait qu’elle se tenait souvent dans ce parc et s’inquiétait de ne pas avoir eu de nouvelles d’elle plus tôt. Il parla avec un faux accent britannique exagéré « Mademoiselle, si vous voulez bien me suivre, je crois qu’une petite marche vous fera le plus grand bien! »

Elle ne pu s’empêcher de sourire à cette déclaration. Réticente à se confier mais ayant besoin d’un peu de compagnie, elle accepta. Après tout, son ami avait toujours quelque chose de drôle à raconter. Tout un personnage, il était toujours prêt pour une réplique digne des plus grandes pièces de théâtre. Il lui montra donc son chez lui et l’invita à rester pour le repas. Elle accepta volontiers et le suivit jusqu’à son domaine.
Son antre était des plus accueillante. Une chambre blanche et noire, remplit d’instruments de musique et garnit de runes un peu partout autour d’eux. Dans quelques recoins, étaient accrochés fièrement des drapeaux au symboles inconnus. Malgré toute cette étrangeté, la jeune fille s’y sentit comme chez elle. Le charmeur de serpent lui joua de la musique et elle laissa les sérénades occuper son esprit. Elle se sentait bien dans ce nouvel environnement, loin de tout pendant un instant, elle pouvait enfin souffler. L’homme lui prêta son épaule en attendant patiemment qu’elle veuille bien ouvrir son cœur. Lorsqu’elle le fit, ce fut avec un calme étonnant.

« Tant de bonheur pour tant de douleur…en une fraction de secondes tout s’est effondré. et les événements me dépassent totalement. Mais qu’ai-je donc fait pour en arriver là? J’aurais tant souhaité que tout soit simple pour une fois! »

L’observant gesticuler, le charmeur de serpent remarqua le cœur brisé sur le poignet de son amie. Il fronça les sourcils puis arrêta la jeune fille avec un air cynique. « Bon sang qu’est ce que c’est que ça! » s’exclama l’homme avec un air fictivement grave. « Je t’interdis de bouger jeune fille! » puis, portant son pouce à sa bouche il le mouilla pour effacer la déchirure sur le cœur de la jeune fille pour ensuite prendre une plume pour en redessiner le contour plus foncé « Aaaaahhh! Voilà qui est mieux! »

La jeune fille s’arrêta net, regarda son poignet d'un air incrédule. Elle regarda les yeux du charmeur de serpent et pu y lire un bagage issu de lourdes expériences passées.

Il la regarda doucement et ses mots furent empreint d’écho dans sa voix. « Ne te prives jamais d’aimer. Ce serait la pire des erreurs. Si tu as à vivre ton bonheur, vis le pleinement. Et si ce bonheur t'amènes à de la douleur, alors vis la pleinement aussi. On ne peut empêcher un coeur d'aimer et peu importe ce qu’il t’en coûtera, tu ne sais jamais ce que le futur te réserves...fais confiance en la vie et prends donc un peu de temps pour toi...»

La soirée se termina dans les rires et la musique. Lorsque son ami vint la reconduire chez elle, la jeune fille posa un regard sur le nouveau coeur sur son poignet et sourit. Le charmeur de serpent avait raison, ce serait une erreur de se priver d'amour. Elle n'était pas prête pour le moment, elle avait à vivre sa douleur d'abord mais elle n'était pas demeurée insensible aux paroles de son ami. Elle retourna au parc et regarda de nouveau son ange de neige, intacte depuis son absence. Elle savait qu'elle reviendrait de temps en temps pour s'y coucher, et chanter à nouveau du Bob Marley. Mais elle entendait maintenant un murmure dans le vent, un souffle doux et chaud qui semblait lui dire "Il n'est jamais trop tard..."

La chair est faible...

Les bas instincts…pourquoi les prôner tandis qu’on prétend se dire plus évolué? Moi je laisse ce genre d’agissements à d’autres mais au fond, je me rends compte que je ne suis pas pour autant à l’abri de ces autres là...
Je suis une passionnée. J'agis selon mon intuition et mes sentiments. Il m'arrive de faire des coups de tête mais je ne suis pas dépourvue d'humanité pour autant. Car malgré mes erreurs du passé, mes valeurs sont solides comme du roc. Mon coeur, ma tête et mon corps ne font qu'un et n'appartiennent qu'à une seule personne, un point c'est tout.
Je suis parfaitement consciente que ma manière de pensée entre de moins en moins dans le moule de la majorité mais de toute manière, je n'ai jamais suivi la masse. Le peuple a droit de choisir la vie de bohème, à vivre des relations infidèles, à démêlé sexe et amour, à flirter pour agacer, embrasser en disant que ce n'est pas tromper ou même à pratiquer de l'échangisme si ça leur chante ça m'est complètement égal. Je ne suis pas des leurs et je préfère de loin rester seule plutôt que de vivre une trahison certaine.
Dans mon livre à moi, le bonheur ne se trouve pas dans le nombre de conquêtes ou de positions pratiquées dans les draps. Il n'est pas non plus de se faire acclamer comme une reine et de s'amuser briser des coeurs parce qu'on a un joli minois. On ne vit pas le grand amour avec une baise d'un soir ou une relation de quatre mois qu'on réduit à néant parce qu'on en a marre. L'amour véritable, il faut se battre pour l'obtenir et se donner chaque jour pour que les papillons continuent de voler dans l'estomac de l'autre. C'est séduire et reséduire en surprenant, c'est admirer l'autre pour ce qu'il est et trouver en lui la complémentarité.
Dernièrement j'ai réalisé que j'en avais trop vécu pour le moment. Que la meilleure chose à faire était de figer le temps et de panser mes plaies avant qu'elles ne deviennent stigmates. Je n'ai pas le choix de me protéger...

Petite présentation

Bonjour à toi cher lecteur et bienvenue au coeur de mon imagination. Dans ce monde unique ou règne un chaotique éventail d'émotions, le bonheur s'entremêle à la suggestion, au cru ou à la mélancolie soupoudré même parfois de haine et de confusion. Tu as mis les pieds dans un musée de souvenirs déformés, atelier d'art moderne dont je suis artisane et maîtresse absolue. Un éventail de créativité sera présenté sous tes yeux, une lecture profonde et l'analye d'une tête qui ne saisse de se questionner. Tu constateras combien je prends plaisir à exagérer pour divertir, et j'ose espérer satisfaire ta soif de me lire lorsque le coeur t'en diras.

Peut-être es tu attérit ici par hasard, peut-être que tu ne me connais bien ou pas du tout, de toute façon ça n'a aucune importance. Ici même, je serai ton hôte pour combler les vides pesants de ta vie en faisant saigner un peu d'ancre de ma plume. Sur ce blog je partagerai anecdotes, philosophies, questionnements et tout ce qui vaut la peine d'être exprimé, avec des mots toujours endimanchés pour être agréable à lire bien sûr...

À la fois lieu de confession et de pure rédaction, cet espace n'aura pour but que de nourrir tes ennuis avec des textes tantôt heureux, tantôt sombres, histoires vraies ou délires imaginaires le tout romancé à la perfection pour mélanger réalité et fiction. À toi d'interprêté le tout comme tu l'entendras, et à me laisser des commentaires si besoin il y a, je serai toujours très heureuse de lire un commentaire.

L'écriture est à moi ce que l'alcool est à l'ivrogne, les vers m'aidant à oublier la douleur du passé ou à festoyer lorsque l'envie me prend de crier mon bonheur sur tout les toits. J'oses espérer très cher ami que tu apprécieras ta visite ici et que tu reviendras, incognito ou pas, pour te repaître de cet amas de textes aléatoires que deviendra le partage de ce petit monde qu'est le mien...

Bienvenue chez moi!

Kitsune