La sirène sur son rocher a chanté
Un marin à la mer a sauté
Hyptnotisé, par les notes scandée
La douceur des vagues l'a subjugué
Inconscient, comme une épave il coulait
Vers les dunes bleues lentement il s'enfonçait
Mais buvant les notes que la belle lui chantait
Le souffle coupé court, la mélodie le captivait
Au fond de la mer comme un écho d'adieu
La mélodie la plus secrète des temps heureux
Un brin de vie de l'arpège des amoureux
Un brin de mort comme c'était merveilleux
La sirène voyant le pauvre homme euphorique
Ne fit ni une ni deux, et to de go en panique
Plongea du perchoir pour rattraper ce comique
Le pauvre fou mais quelle mouche le pique?
Et sous l'eau les doigts s'entremêlent
Et sous l'eau les voix font du zèle
Bien passé outre cette mer cruelle
Les regards discrets s'interpellent
Et puis l'homme a le souffle coupé
Plus de musique, son coeur s'est arrêté
Il étouffe, il nage mais il est mal barré
La surface est bien loin, oh misère assurée
Et le pauvre gaillard tout à l'envers
Sens une douceur, puis enfin de l'air
Embrassé par la demoiselle de la mer
Et le voilà tout à coup sur la terre
Plus rien autour, il aurait cru rêvé
Il est sur la berge et sourit agayé
Car demain encore le bon marin le sait
Il entendra la sirène chanter
dimanche 20 juillet 2008
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