Les jours passent et mes heures de sommeil se font en alternance. Tandis que je tente de retrouver l’équilibre parmi ma joie et ma colère, je sens mon esprit se ralentir, étourdi par des montagnes russes d’émotions. Mes pensées filent à toute allure mais mes lèvres restent closent. Les bonnes nouvelles sont chevauchées par une multitude de conflits que je ne parviens pas à résoudre.
Je n’arrive pas à bouger, si ce n’est que j’aurais encore envie de fuir loin de tout ce qui me tracasse mais les problèmes sont sous mon toit et je n’y peux rien. Suis-je une bonne personne? Suis-je capable d’accomplir les objectifs que je me suis fixé? Les reproches fait par certains me font douter de ma capacité à apporter du bonheur aux autres. Suis-je égoiste? Je croyais pourtant faire les bons choix et être là pour ceux que j'aime...
La nuit est douce dans l'ivresse et la proximité plus que désirable. Je m’étourdis pour alléger ce poid qui pèse sur ma bonne humeur. De la musique et de la tendresse, la meilleure combinaison d'hallucinogènes pour se sentir vivante à nouveau. Malgré tout, je me garde de sombrer dans l'overdose et je procrastine mon bonheur. Je me plais bien à tout remettre au lendemain et m'amuse à décrypter chaque fissure qui se fait sur mon armure de neutralité. Le bonheur reviendra bientôt, en attendant rien ne presse, je dois profiter de ces jours gris pour focusser sur qui je suis...
Je savoure donc le silence et cette envie folle et inexplicable, à mi chemin entre la fuite et l'affront, la passivité et le rentre-dedans. Pas de geste brusque! Mieux vaut garder son calme et bien méditer. En attendant la vie me fait redécouvrir et savourer des choses que je pensais très bien connaître. Finalement me voilà surprise. Mes sens sont décuplés par des perceptions nouvelles et il me semble être retournée à l’école des relations humaines. J'entends la cloche qui sonne, mes cours recommencent…
jeudi 8 mai 2008
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