lundi 22 septembre 2008

À l'aube

La mer et le ciel du bleu au vert se sont entremêlés
Me voilà au soir de l’égarement

Les pleurs et les rires ne sont que bonheur
Me voilà au soir d’une illusion

J’ai la tête en bas et le cœur à l’envers
Me voilà au soir d’une chimère

Un visage survole les dunes de sable d’une oasis
Me voilà au soir d’un mirage

Là où poussent mille et une pensées, un oranger a fleurit
Me voilà au soir d’une folie certaine

Agréable confusion qui me boit tout entière

Me tourne et me retourne à sa manière

Cette façon de vivre qui m'échappe

Car j'ai le coeur qui court et qui dérape

À nouveau je me perds

Mais à quoi ça sert?

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